Amie dans le besoin


Suite à une grande déception survenue à l’une de mes plus proches amies, la semaine dernière, j’ai commencé à chercher comment faire pour éviter que d’autres amies affrontent la même situation. Il y avait au plus profond de mon esprit une inquiétude, un réel désir de faire en sorte qu’elle puisse surpasser tout cela…

Mais elle avait besoin d’espace.

Parfois, afin d’être une bonne amie, vous devez laisser la personne seule. Dieu sait que vous avez de bonnes intentions, mais elles sont inutiles lorsque les personnes ont besoin de prendre leurs propres décisions. C’est leur vie, leur foi et leur avenir. Si vous désirez faire quelque chose en faveur de votre amie, priez pour elle – c’est la seule chose qu’elle ne regrettera pas.

L’amour en ruines – Colère à la maison

Il faisait beau dehors, mais c’était comme s’il avait plu toute la journée. Plus Carl pensait à Lynn, plus il la haïssait. Elle avait disparu depuis une semaine et Lizzy n’arrêtait pas de pleurer. Il suffisait de la contrarier un peu et elle piquait une crise, son père savait pourquoi, car il se sentait de la même façon.

Les parents de Carl sont restés avec lui. Ils allaient lui rendre visite juste pour le week-end, mais avec le départ inattendu de Marilynn, ils étaient restés pour l’aider à gérer tout cela. Monsieur Stafford avait l’habitude de s’asseoir et discuter pendant des heures avec son fils, mais Carl ne disait rien. Son ego avait été touché et il ne voulait rien savoir de la foi, ni de reconquérir Lynn à travers la prière, cela lui était complètement égal. Il jugeait Lynn coupable.

Madame Stafford passait la plupart de la journée avec Lizzy. Comme son père, l’enfant était en colère à son tour avec cette situation. Elle était très petite pour comprendre ce qui se passait, mais pas assez pour ne rien sentir. Il y avait un grand désordre à la maison. Madame Stafford cuisinait, faisait le ménage et la lessive mais malgré cela la maison n’avait pas un bel aspect. Lynn avait disparu et personne ne s’inquiétait de l’état de la maison. C’est comme si la vie avait quitté cet endroit et tout ce qui restait étaient les sentiments de rancune, de haine et de culpabilité.

Carl ne s’est pas rendu à son travail. Les fonctionnaires avaient déjà commencé à présumer leurs ragots, et quelques femmes se demandaient déjà qui serait la première à draguer Carl, spécialement Anna, la secrétaire aux cheveux roux. Elle appelait Carl tous les jours, voulant obtenir quelques pistes sur ce qui ce passait réellement, et ainsi avoir son opportunité…

«Anna, avez-vous des nouvelles de mon épouse?»

«Non Monsieur Stafford, voulez-vous que j’essaie de la contacter?»

«Non Anna, c’est bon. De toute façon, j’ai pas son numéro.»

«Monsieur Stafford, excusez-moi, je ne veux pas être indiscrète, mais les personnes au bureau commencent à raconter des ragots au sujet de votre absence au travail cette semaine, et je voudrais savoir s’ils sont vrais…» Anna mentait, comme d’habitude.

«Quel genre de ragots?»

«Que Madame Stafford vous a quitté pour quelqu’un d’autre.»

«Non, ce n’est cela. Elle est parti, de toute façon, nous ne nous comprenions plus dernièrement, mais pour dire la vérité, en ce moment, ce n’est pas le plus important. Je veux seulement apprendre à bien prendre soin de Lizzy et de la maison. Je serai de retour au bureau lundi matin. Préparez tout ce que je dois signer.»

«Bien sûr, Monsieur Stafford… Je voudrais seulement vous dire que je suis vraiment désolée pour ce qui vous arrive. S’il y a quelque chose que je puisse faire pour vous aider, je vous prie de m’appeler… Même si c’est en dehors des heures de travail. » Et avec cette réponse, elle laissa son empreinte. Anna savait que cela allait prendre un peu de temps, mais bientôt, Carl serait à ses pieds.

« Merci Anna, vous m’aidez déjà suffisamment. Je dois vous quitter, merci ! »

Après avoir raccroché, les mots d’Anna raisonnaient dans l’esprit de Carl. Il n’était pas attiré par elle, mais c’est sûr qu’elle lui avait fait se sentir bien et conforté. Quelque chose qu’il ne sentait plus depuis longtemps auprès de Lynn. Peut-être qu’il devrait l’oublier…

Etiquette – Soyez vous-même

Cela devrait être l’une des choses les plus faciles de la vie, mais ça ne l’est pas. Beaucoup de femmes ont des difficultés à être elles-mêmes. Elles regardent d’autres femmes et elles croient toujours n’être pas aussi bonnes que les autres, donc elles essaient de les imiter. Comme cette tâche est difficile, elles font plusieurs gaffes, et passent une image de vouloir tout faire dans le but d’impressionner.

Lorsque je me suis mariée, à l’âge de 17 ans, j’ai essayé de devenir quelqu’un d’autre.

Je voulais que les personnes me respectent, bien que je sois encore très jeune, donc…

  • J’ai commencé à m’habiller comme les autres épouses de pasteur qui avaient le double de mon âge. Si quelqu’un regarde les photos de cette époque, il va certainement vouloir découvrir ce qui s’est passé avec moi. J’ai changé radicalement de style, c’était horrible! J’ai pris des années pour me rendre compte que je n’avais pas besoin de m’habiller de la sorte et, lorsque j’ai changé, mon mari n’arrêtait pas de me dire ô combien j’étais belle… C’est comme s’il disait : « Je t’en prie redeviens la fille avec laquelle je me suis marié.»
  • Je voulais être une parfaite maîtresse de maison, bien que je ne l’avais jamais été. J’avais donc beaucoup de difficultés pour faire les tâches les plus simples du foyer. Je commençais à préparer le déjeuner à 8h pour le servir à 12h, puis je prenais 2h pour nettoyer chaque pièce de la maison. A la fin de la journée, je me sentais épuisée… Plus tard, bien plus tard, j’ai commencé à être plus pratique en ce qui concerne les tâches ménagères. J’ai appris que je n’avais pas besoin de laver les chemises de mon mari à la main, avec l’eau glacée de New York. Je pouvais simplement les placer dans la machine à laver, sur le programme «Délicat»…
  • Je voulais être plus mûre que mon âge. Je lisais des livres, je priais et je demandais des conseils tout le temps. Et peu importe mes efforts pour devenir plus mûre, je n’y parvenais pas et cela me tuait à l’intérieur. Je ne me sentais pas assez femme, mais en réalité, je n’avais pas besoin d’être aussi mûre que je le souhaitais. J’avais juste besoin de vivre mes expériences personnelles.
  • Je regardais les autres épouses de pasteur et je voulais être comme elles, alors que Dieu et mon entourage voulaient simplement que je sois moi-même.
Lorsque nous sommes nous-mêmes, nous sommes suffisamment bonnes, et nous devenons agréables. Les personnes veulent nous connaître, parler et passer du temps avec nous, mais cela n’arrive pas lorsque nous essayons d’être quelqu’un d’autre. Les personnes autour de nous vont nous juger par plusieurs raisons, mais surtout parce que faisons trop pour leur plaire… Alors, pourquoi s’ inquiéter?

Les personnes vous aiment d’avantage lorsque qu’elles vous connaissent telle que vous êtes.

Photo du lundi – La joie

J’ai pris près de 2000 photos la semaine dernière lors de notre voyage en Afrique. Mais je devais partager celles-ci avec vous… Il n’y rien de comparable à la joie que vous recevez pendant les puissantes réunions de l’église.

Dans le monde, les personnes boivent et fréquentent plusieurs endroits, sachant qu’elles vont le regretter plus tard, juste pour recevoir un aperçu de cela…

C’est en portugais, mais je suis sûre que vous allez saisir l’esprit.