2010 – Ma pire année?


Suite de dimanche dernier…

Voici ce que j’ai pensé lorsque 2011 a commencé. J’avais conquis des choses incroyables en 2010 à travers ma foi (dont le Sisterhood et le livre “La Femme V”), mais une chose était en train de gâcher tout cela et en train d’épuiser toute mon énergie. C’est quelque chose que s’est produit avec mon fils en septembre 2010, mon fils unique.

Après des années de chaînes de prière, de sacrifices lors des Campagnes de Foi et de jeûnes, mon fils avait choisi le mauvais chemin. Je me suis effondrée, je n’arrivais pas à comprendre… Dieu me donnait tout ce que je Lui demandais, sauf le salut de mon fils, qu’il soit né de nouveau. Je ne vais pas raconter les détails de ce qui s’est passé, mais si vous lisez cette lettre, vous allez comprendre ce que j’ai ressenti à l’époque.

Tout le monde me faisait des éloges au sujet de mon livre, de mes blogs et ô combien cela les aidait, mais au fond, je me sentais déroutée. Malgré tout cela, il ne me restait que la honte. Lorsque je parlais avec mes amies, elles avaient pitié de moi et cela me laissait encore pire. J’ai essayé d’oublier que j’avais un fils, mais cela n’a pas marché. Je suis une mère et une mère ne se détache pas de son fils. Ce qui arrive à nos enfants nous atteint, indépendamment de qui est la faute.

Alors, de temps en temps, j’écoutais la voix de Dieu me disant : «Confie en Moi.»

Honnêtement, je pensais que je Lui faisais confiance, mais parfois je me demandais dans mes pensées: «Je confie en Toi, pourquoi permets-Tu que j’affronte tout cela?» Mais Il ne disait rien…

Décembre est arrivé, et j’étais encore blessée avec tout ce qui s’était passé, bien que je me sentais mieux à l’époque. Le Saint-Esprit était en train d’agir en moi à pleine puissance! Un jour, alors que je me préparais pour faire la réunion avec les épouses des pasteurs, Dieu m’a parlée au sujet de ma vie sur l’Autel, je ne me suis pas rendue compte de cela jusqu’au moment où je parlais avec les épouses! D’un coup, je me suis aperçue que je parlais avec moi même. J’étais en train de me dire que je devais désister de mon fils!

Je devais arrêter de vouloir le raisonner, de vouloir le faire devenir celui que j’avais planifié depuis le jour que je l’avais adopté. Donc, ce jour-là, j’ai remis mon fils à Dieu et je Lui ai dit que je n’allais plus m’inquiéter avec Filipe, ni avec le temps que cela allait prendre pour qu’il se convertisse. S’il fallait des mois ou des années, j’allais attendre patiemment, j’allais déposer toute ma confiance en Lui. Et je l’ai fait.

Lorsque j’entendais de mauvaises nouvelles de Filipe, je souriais puis je répondais: “Tout va bien, Dieu contrôle.” Je ne me souviens plus combien de fois j’ai répété ces mots, mais ce fut plusieurs fois…

Il y a environ un mois, nous étions tous dans le Jeûne de Daniel, et de nouveau j’ai dû répéter ces paroles alors qu’une de mes amies m’a demandée comment allait Filipe. Puisqu’elle me connaît très bien, elle est restée très étonnée de me voir si sereine, mais elle n’a rien dit. Cette même semaine, mon fils a donné sa vie à Dieu et le 17 avril, alors que nous cherchions le Saint-Esprit au Cénacle à Jérusalem, mon fils a été baptisé du Saint-Esprit!

Vous savez, lorsque quelque chose est si merveilleux pour être vrai, et que vous pensez que vous allez vous réveiller à n’importe quel moment? C’est ainsi que je me suis sentie! Certainement, je ne m’attendais pas à un changement aussi tôt…

Notre Dieu agit ainsi. Certaines choses peuvent être faites par nous, mais d’autres Lui seul peut les faire. Si nous persistons à vouloir faire ce qui ne nous appartient pas, nous resterons avec le cœur brisé, nous allons échouer et vieillir plus vite! Parfois, tout ce qu’IL veut c’est que nous Lui faisions confiance. Il suffit de confier. Ne vous posez pas de questions, ne vous inquiétez pas, n’essayez pas de faire plus – CONFIEZ SEULEMENT.

Aujourd’hui, je peux dire que 2010 n’a pas été la pire année de ma vie. Si ce n’était pas ce qui est arrivé en 2010, mon fils n’aurait pas encore connu mon Seigneur. Je rends grâces à Dieu pour toute la tristesse et luttes que j’ai affrontées, car maintenant je peux vous écrire au sujet de tout le bonheur que j’ai en mon cœur.

L’amour en ruines – 10 minutes


Suite de mercredi dernier…

«Madame Stafford?»

«Oh, Madame Thomas… Je … Je suis juste en train d’attendre Lizzy.» Lynn ne croyait pas, elle venait d’être aperçue par le professeur de Lizzy. Elle ne savait pas vers où regarder, elle a senti son visage rougir.

«Oh, madame Stafford, c’est un plaisir de vous voir! Je vous ai vue au loin, mais je devais m’approcher pour être sûre. Comment allez-vous?»

«Je vais très bien, merci… Comment va Lizzy ces jours-ci?» demanda Lynn, espérant qu’elle réponde que Lizzy allait bien et qu’elle s’en aille.

«Elle va bien… Vous lui manquez.» Madame Thomas, mal à l’aise, regarda par terre, elle savait qu’elle avait franchi les limites.

«Ah…»

Le silence entre les deux était très perturbateur.

«Donc, vous êtes venue la chercher aujourd’hui?» demanda Madame Thomas.

«Oh, je… Je veux juste la voir. Je suis sûre que Carl sera là bientôt. Je préfère rester inaperçue, comprenez-vous ce que je veux dire?»

«Bien sur Madame Stafford. Si vous voulez, je l’amène près de vous avant qu’il n’arrive.»

«Oh non, je ne veux pas… Je ne veux pas qu’elle pense que je suis de retour.» Lynn dévia le regard. Elle voulait pleurer.

«Madame Stafford, voulez-vous prendre un café avec moi?»

«Je vais bien Madame Thomas, je n’ai pas vraiment grand chose à dire au sujet de ce qui m’arrive en ce moment…»

«Bien sûr et vous n’avez pas besoin, nous pouvons parler d’autre chose… Je vous en prie, prenez un café avec moi. C’est vendredi, allons-y…» Madame Thomas souri.

Lynn avait peur, mais en même temps, elle savait que c’était le mieux à faire, spécialement si elle voulait que Madame Thomas garde en secret cette visite.

«D’accord, je veux à juste voir Lizzy, après je vous rejoins. »

«C’est parfait. Je vous rencontre là-bas, voyez-vous la Volvo rouge? C’est ma voiture. Nous nous retrouvons d’ici 20 minutes.»

«Entendu… Ah, s’il vous plaît, ne parlez pas de moi à Lizzy, ni à son père.»

«Vous pouvez me faire confiance Madame Stafford.» Puis elle retourna à l’école.

Ces 10 minutes ont dû être les plus longues de sa vie, 10 minutes pour voir Lizzy, 10 minutes pour voir Carl… Elle se sentait mal, au fond, elle voulait courir vers eux et ne plus jamais les quitter. Etait-elle prête pour voir Lizzy à nouveau? Et Carl? Oh, Carl… Il lui manquait tellement. Il était un homme si bon, il avait tout fait pour qu’ils restent ensemble, mais la voilà, loin de lui, loin de son amour. Ces 10 minutes de tristesse semblaient ne jamais se terminer…

Mais elles se terminèrent. Les enfants commencèrent à sortir de l’école. Lynn a aperçu Madame Thomas, puis Lizzy derrière elle. Elle était différente, elle avait les cheveux plus longs et plus beaux, mais elle avait l’air triste. Lynn a mis la main sur sa bouche pour étouffer le bruit de ses pleurs...

Où est Carl? pensa-t-elle. Comment peut-il être en retard…Mais avant que sa pensée ne se termine, Lynn a senti comme si un couteau traversait son cœur en voyant Anna. Que fait-elle ici?

Lizzy sourit vers Anna pendant que les larmes coulaient sur le visage de Lynn. Anna avait pris sa place au sein de la famille… Parmi toutes les femmes qui Carl connaissait, pourquoi avait-il choisi celle-ci? Lynn haïssait Anna, depuis la première fois qu’elle lui avait parlé au téléphone.

Pendant que Lynn pleurait derrière les arbres, Anna l’a aperçue, mais elle a fait semblant de ne pas la voir. Carl avait finalement avoué ses sentiments envers elle, la dernière chose dont elle avait besoin c’était que son ex-femme soit de retour. Anna a mis Lizzy rapidement dans la voiture puis elle a accéléré, faisant les autres parents la regarder de travers.

Etiquette – Allez droit au but

Je crois que le titre dit tout, mais voici la question: peut-être les personnes qui aiment beaucoup les détails ne s’aperçoivent pas ô combien cela peut être une perte de temps. Non que les détails ne soient pas importants, moi-même je les aime beaucoup, ne me prenez pas mal, mais plusieurs fois ils ne sont pas nécessaires.

Lorsque les détails sont importants, faites le possible pour les exposer. Mais parfois, ils ne sont pas du tout nécessaires, spécialement lorsque qu’ils ne sont pas demandés. Par exemple, quelqu’un vous demande si vous voulez rendre visite à une amie le prochain week-end, et au lieu de répondre:

«Je ne peux pas, peut-être un autre jour.» Vous continuez:

«J’aimerais beaucoup y aller, mais je suis très occupée ce week-end. Je dois me lever tôt pour faire ma lessive, ensuite je vais nettoyer la maison et cuisiner. Puis je vais faire les courses de la semaine et essayer de mettre mon travail scolaire à jour car j’ai du retard dans mes leçons… Mes notes pouvaient être meilleures, je ne peux pas attendre que les cours se terminent cette année… »

Maintenant observez :

- Vous avez donné trop d’informations non nécessaires
- Vous avez beaucoup parlé de vous-même
- Vous avez changé la conversation vers un autre sujet

Ces trois raisons sont déjà assez suffisantes pour perdre l’attention de n’importe quelle personne. Il y a des personnes qui ne comprennent pas pourquoi les autres n’aiment pas parler avec elles, voici peut-être la raison.

Concentrez-vous pour dire ce qui est important. Ne donnez pas plus de détails que ce dont vous avez besoin et les personnes seront plus intéressées en ce que vous avez à dire.

Photo du lundi – La vraie joie






Un de ces jours, je parlais avec une très belle jeune femme dont la vie avait pris un chemin très différent de celui auquel elle s’attendait. Alors qu’elle était encore très jeune, elle est tombée enceinte, et maintenant elle lutte pour s’adapter à son nouveau rôle de mère. «Je veux m’amuser» dit-elle, et je l’ai parfaitement compris, qui ne le veux pas?

Mais il y a des façons de s’amuser, et sans subir de mauvaises conséquences après. Vous n’avez pas besoin de vous soûler pour être courageuse et heureuse.

Lorsque nous avons Dieu, nous avons tout. Nous n’avons besoin d’aucun extra pour compenser quelque chose – pour cette raison, c’est si facile d’être agréable et jouir de la compagnie d’autres personnes… J’ai plusieurs façons de m’amuser, et je ne me culpabilise pour aucune d’entre elles… Tout le monde devrait essayer ce genre de relation avec Dieu – ainsi, elles seraient étonnées ô combien quelqu’un peut être épanoui.

L’opposé d’un enfant


Suite d’hier…

Un jour, je n’en pouvais plus, je suis arrivée de l’école en larmes. Je suis allée directement aux toilettes et j’ai laissé les larmes couler. J’ai pleuré comme un bébé, ce jour-là. Je ne savais même pas quoi dire à Dieu, j’étais vide à l’intérieur de moi. C’était assez, je n’avais jamais affronté une telle situation dans ma vie. Je me sentais seule, je n’avais personne à qui parler, donc, je devais parler avec Lui de toute façon…

Alors, je Lui ai dit la vérité évidemment: “Je ne suis pas digne d’être mère, Seigneur. Je ne pourrai plus continuer ainsi longtemps. Je T’en prie, redonne-moi ma vie d’avant, sans toute cette agitation.”

C’est intéressant la façon dont nous nous souvenons rapidement de notre passé, et nous le considérons, pour une raison quelconque, meilleur que notre présent – tel les israélites, lorsqu’ils quittèrent l’Égypte. Je rends grâces à Dieu parce qu’Il est suffisamment miséricordieux pour ne par prendre en considération ces prières ignorantes!

Mais, en ce moment, alors que je pleurais, Dieu m’a questionnée: “Croyais-tu n’avoir aucune résistante lorsque tu t’es engagée à élever cet enfant qui était destiné à grandir loin de Moi, de la part à celui à qui il appartenait?”

Et pendant que je pensais à cette question, Il continua… “Si tu veux sauver cette âme, tu dois être plus forte que ça. Tu ne dois jamais désister, à commencer par tes pensées.”

Ce jour-là, j’ai fait un pacte avec Dieu. J’allais élever Filipe pour qu’il soit un homme de Dieu, peu importe ce qui arrive, peu importe le temps que cela allait prendre. J’ai sacrifié la chose la plus précieuse que je possédais à l’époque, une montre de ma mère, en signe devant Dieu de combien j’étais sincère en ma décision.

Je savais que Filipe m’avait été confiée par Dieu Lui-même. Chaque fois qu’un petit doute s’approchait de moi, je me souvenais de ce jour dans les toilettes, lorsque Dieu m’a laissée bien clair que c’était une bataille et que je serais le vainqueur.

J’aimerais dire que tout a changé à partir de ce moment. Mais, malheureusement, je ne peux pas dire cela. En vérité la situation est allée de mal en pis. Mon fils a grandi en prenant tout qui était mauvais sur son chemin… A l’école, avec ses copains, et même à l’église. Honnêtement, c’était comme s’il attirait le mal. Tout ce que mon mari et moi n’étions pas, il était. Tout ce que nous méprisions, il faisait. Tout ce que nous aimions, il méprisait.

La suite vendredi prochain.