Juste pour contrarier - Commérages

C’est dur de savoir que tellement de personnes sont capables de juger les choses qu’elles ne connaissent pas. J’entends toujours des commentaires qui sont faits au sujet du Sisterhood. Normalement, je balance la tête en signe de déception… Certains disent que le Sisterhood est un groupe rempli de règles et de doctrines opprimantes, qui impose des tâches absurdes, que personne n’a le temps d’accomplir, qu’il est pour les filles arrogantes, qui ne portent que des jupes et des robes et qui sont des vraies “Amélias”. Mais, savez-vous qui sont les personnes qui disent cela? Celles qui ne connaissent pas le Sisterhood et qui discriminent les femmes qui prennent soin d’elles-mêmes.

Ce sont de vrais commérages. Et, savez-vous pourquoi? Parce que beaucoup de personnes n’ont pas la décence de chercher le vrai sens du groupe – bien que je l’ai déjà expliqué à travers des textes postés ici, avec le témoignage de plusieurs jeunes femmes transformées à travers ce groupe, et j’ai aussi participé à plusieurs programmations de l’église pour parler au sujet de notre travail et ô combien il est positif dans la vie de plusieurs filles, femmes, maris, familles et dans la société;

Mais, allons-y, une fois de plus, essayer d’éclairer cet aveuglement et cette discrimination si mauvais qui viennent de personnes qui se disent très justes. Cette fois-ci, je vais écrire par parties, de cette façon, ce sera plus facile à comprendre:

Le Sisterhood n’a pas été crée pour toutes, parce que ce ne sont pas toutes qui désirent ce que le Sisterhood représente, qui est grandir et s’améliorer en tant que femme de Dieu et, à travers notre vie, atteindre d’autres femmes pour suivre le même objectif;

C’est pour cette raison que c’est un groupe privé et exclusif. Si toutes les femmes étaient acceptées, cet objectif ne serait jamais atteint; puisque plusieurs ne veulent pas se développer spirituellement, être réprimandées, ni sacrifier leur volonté, leur façon de faire et leurs défauts;

Le groupe n’a pas de doctrines, mais des règles, comme n’importe quel autre groupe privé. Les règles sont justement pour faire la différence entre celles qui sont capables de sacrifier certains détails, de celles qui ne le sont pas;

Il existe plusieurs tâches chaque mois, qui devraient faire partie de la vie de toute femme de Dieu d’une façon naturelle, mais qui, malheureusement, ne le font pas– raison pour laquelle beaucoup échouent dans la foi;

Les jeunes femmes qui appartiennent au groupe portent des jupes et des robes de temps en temps, parce que le groupe encourage la féminité, chose qui est en train de se perdre de nos jours;

Le groupe apporte un soutien spirituel à toutes celles qui en font partie, en d’autres mots, nous connaissons bien chaque membre du groupe. Ainsi, nous pouvons les aider exactement selon leur besoins.

Pour cette raison, nous avons limité le nombre de nouvelles participantes, que nous acceptons chaque année.

Toutes celles qui parviennent à entrer dans le Sisterhood, à accomplir leurs tâches et à porter des fruits, sont en train de devenir des références dans l’église partout dans le monde. Cela est un fait.

Néanmoins, toutes celles qui n’arrivent pas à accomplir leurs tâches mensuelles ou qui n’obéissent pas aux règles du groupe, sont exclues. Oui, il y a de la discipline dans le Sisterhood. Nous ne sommes pas dirigées par les émotions pour aider les participantes, mais par la foi. Et dans la foi, c’est tout ou rien; vous voulez ou vous ne voulez pas; vous êtes ou vous n'êtes pas. Il n’y a pas de juste milieu. Je vois de la discipline en tout ce que Dieu fait, et le contraire en tout ce que le diable fait.

Il serait bien que toutes celles qui aiment les commérages développent cette discipline, au lieu de développer le contraire.

OBS.: Les inscriptions du groupe pour cette année sont déjà closes.

Juste pour contrarier - La popularité

Lorsque je passais dans les couloirs de l’école, j’observais ces belles filles très populaires, qui s’habillaient comme des femmes. Leurs cheveux bien coiffés et lumineux, leurs longs ongles bien vernis, leur maquillage toujours parfait, même à 8h du matin. Je rentrais chez moi et je demandais à ma mère de m’acheter d’autres vêtements pour porter à l’école, sauf qu’elle ne pouvait pas, et elle me demandait tout de suite “Pourquoi?”. Donc, je me contentais de porter les mêmes vêtements chaque semaine. Parfois pour diversifier un peu plus, je portais les vêtements de ma mère, sauf que tout le monde se rendait compte qu’ils ne m’appartenaient pas.

La popularité, à mon époque, était “extrêmement importante” pour les filles de mon âge. Si vous n’apparteniez pas au groupe des populaires, vous étiez un zéro et personne ne vous respectait, au contraire, tout le monde vous regardait de haut en bas et vous critiquait jusqu’au dernier fil de cheveu. Je voulais être aussi bonne que les autres filles, mais je n’y arrivais pas, pas moyen! Alors je restais dans mon coin, me considérant une pauvre et pitoyable fille que personne ne voulait connaître. Et, lorsque quelqu’un devenait mon amie, je faisais de tout pour la garder. Je supportais des insultes, des critiques et des ragots constants qu’elle faisait dans mon dos. Tout cela pour l’amitié, pour avoir un peu de ce que les filles populaires avaient.

Cela a duré jusqu’à ce que j’aie une rencontre avec Dieu. Dis donc, c’est absurde de dépendre des autres pour nous sentir valorisées!

Imaginez si j’étais dans cet état d’esprit jusqu’à aujourd’hui, que serait-il de moi, avec tellement de critiques que je reçois, encore plus maintenant?

A partir du moment où vous cessez de dépendre des autres pour être heureuse, vous devenez une personne meilleure dans tous les sens; et parce que vous êtes rare, vous devenez admirable. Bien sûr, ce ne sont pas toutes les personnes qui vont vous valoriser, il y a toujours celles qui vivent d’apparence; mais celles qui ont des valeurs et des principes, qui ne sont pas ravagés par les opinions d’autrui, celles-là, oui, vont toujours vous respecter.

S’il y a des personnes qui ne m’aiment pas, ni ma famille, ni mes dents, ni la façon que j’écris, que puis-je faire?

Je suis tout au contraire, je ne cherche pas la popularité.

Juste pour contrarier – Les Anniversaires

La première et la dernière fête d’anniversaire dans mon enfance, que je me souvienne, fut alors que j’avais 10 ans. Je n’oublie pas les vêtements que je portais: des ballerines rose choc, des collants rose choc, une jupe blanche, un chemisier rose choc avec de la dentelle, et la touche finale, un serre-tête rose choc (juste parce que c’était à la mode). Plusieurs invités sont venus, certains ont voyagé des heures pour arriver, je me suis sentie très spéciale, mais lorsque le moment de chanter “joyeux anniversaire” est arrivé, j’ai eu envie de disparaitre. Depuis, je n’ai plus jamais aimé les fêtes d’anniversaire.

Jusqu’à quelques années en arrière, je pensais que cela était à cause de ma timidité. Il n’y a rien d’erroné avec les fêtes d’anniversaire, ni avec les communs “Joyeux anniversaire!” – pensais-je, mais pour une raison quelconque, je ne les supportais pas. J’essayais de faire semblant que j’aimais. Chaque fois qu’on me préparait une fête, déjà adulte, je remerciais et je restais très mal à l’aise, jusqu’au jour où j’ai décidé d’arrêter de faire semblant et j’ai dit la vérité.

Les tables étaient toutes décorées, il y avait des fleurs sur chacune d’entre elles, ce qui n’était pas une habitude lors de nos réunions de pasteurs et épouses, les jeudis. Je me suis tout de suite rendue compte qu’une fête avait été préparée pour moi. Mais j’ai pris courage et j’ai parlé. “S’il vous plaît, je ne veux pas de fête, ni que personne me chante “Joyeux anniversaire”. Merci! Vous pouvez déguster le gâteau, comme n’importe quel autre gâteau.”

Au moment où j’ai dit cela, je me suis sentie très mal. Je savais que j’avais été grossière, et qu’elles ne méritaient pas cela; mais savez-vous lorsque vous faites semblant d’aimer quelque chose depuis longtemps, puis un jour vous en avez assez, vous ne pensez même pas et vous dites n’importe quoi? Alors, c’était ainsi. Elles sont toutes restées mal à l’aise… Les pauvres, elles ne méritaient pas cela. Ce fut comme arracher un pansement adhésif, cela a fait mal d’un coup, mais je n’ai plus jamais eu besoin de le refaire. Maintenant, je préviens toujours “S’il vous plait, je n’aime pas les fêtes ni les surprises; si quelqu’un le fait, je resterai fâchée!”

Cependant, qu’est ce que cela a avoir avec vous?

Combien de fois vous n’aimez pas quelque chose, mais vous le supportez pour plaire aux autres? Parfois, vous ne voulez pas acheter un cadeau à une personne mais, parce qu’elle vous en a offert un lors de votre anniversaire, et parce que tous sont en train de lui offrir quelque chose, vous vous sentez obligée de le faire. Je vous demande: “Quelle est la vraie valeur de ce cadeau? Démontre-t-il votre affection ou juste un acte de devoir?”

Et lorsqu’une amie fête son anniversaire aujourd’hui et une autre la semaine prochaine? Si vous achetez pour celle-ci, vous devez acheter pour l’autre aussi, car si vous achetez juste pour l’autre, celle-ci restera fâchée avec vous. Quelle pression! Nous sommes obligées à faire des cadeaux, négligeant ainsi la vraie valeur du cadeau en soi!

Maintenant, je ne souhaite “Joyeux anniversaire” qu’à celles à qui je donne un cadeau, pas que celles à qui je ne donne rien n’ont pas d’importance pour moi. Au contraire, elles sont sur mon agenda et je pense à elles avec beaucoup de tendresse, sauf que je ne peux pas leur offrir un cadeau. Alors, je préfère ne rien souhaiter, puisque cela ne fait aucune différence.

J’ai reçu des cadeaux qui n’ont pas été chers, mais qui sont précieux pour moi, car ils sont venus de personnes qui voulaient vraiment me faire plaisir. Ces personnes peuvent ne pas avoir de grandes conditions pour m’offrir des cadeaux très chers, mais l’amour qu’elles ont démontré en m’offrant quelque chose, qu’elles mêmes n’ont pas, parle très fort. Mais, même ainsi, je n’ai pas besoin du jour de mon anniversaire pour me sentir spéciale. Tous les jours, c’est ma journée, c’est pour cette raison que suis tout à fait au contraire. J’aime vieillir, mais je n’aime pas fêter la vieillesse.

Assez d’accomplir des obligations. Soyons nous-mêmes, cela suffit.

Juste pour contrarier

Ce blog aurait dû se nommer “Juste pour contrarier”. Sincèrement, plus je pense, plus j’ai envie d’écrire, plus j’ai envie de partager avec tout le monde, mais ce “Et si…” frappe toujours. Lorsque vous allez contre les dictons populaires, contre les habitudes culturelles et contre ce qui est politiquement correct, vous entrez dans un ring contre le monde. La majorité va vous lancer des pierres, critiquer, insulter. Mais, dans les prochains jours, puisque nous sommes dans l’esprit de la révolte et que n’avons rien à perdre, préparez-vous chères lectrices!

Vous allez connaître l’autre côté de Cristiane Cardoso… Bien que, si vous me suivez depuis longtemps, vous me connaissez déjà.

“Mais Mme Cris, pourquoi?” Vous demandez-vous peut-être. Alors, parce que:

Lorsque vous valorisez ce qui compte, vous ignorez ce qui ne compte pas. Et savez-vous ce qui arrive?  Vous apprenez à vous valoriser par ce que vous êtes et pas par ce que les autres pensent de vous.